Il n’y a pas d’âge pour créer et démarrer une carrière d’artiste-peintre. La preuve avec MONIK dont la réputation ne cesse de grandir dans le monde des galeristes français et espagnols, avec une première exposition estivale de grande qualité du 10 au 23 juillet à Peralada dans la galerie-boutique de la chanteuse Jeane Manson en Espagne.
C’est dans son atelier lumineux du Mas Fumats, face à la magnifique baie de Rosas en Catalogne espagnole, que Monique Margueritte, Bretonne d’origine née à Saint-Brieuc dans une famille aimante et nombreuse, distille ses émotions, fruits d’un parcours professionnel intense et de rencontres aussi riches que passionnantes dans le Sud de la France. Se dégagent de ses créations signées MONIK, de son nom d’artiste, un chemin d’existence, une sensibilité positive exacerbée, un profond goût des autres et un appétit de vivre farouchement optimiste.
Rien ne mène à l’Art, tout conduit à la Création
S’il existe un ADN de la création, il est en elle depuis toujours. Pourtant, rien ne la prédisposait au départ à la peinture. Après des études dédiées, devenue chef d’entreprise à la tête de plusieurs établissements prestigieux d’hôtellerie-restauration à Perpignan dans le « Centre del Mon » si cher à Salvador Dali, MONIK, n’a cessé pendant dix-sept ans de mettre en scène son sens esthétique dans la décoration de ses hôtels et la scénarisation de sa cuisine gastronomique étoilée au fameux restaurant perpignanais « Le Chapon Fin ». Acteur économique reconnu, elle a multiplié ses engagements au service des autres, au sein du Centre des Jeunes Dirigeants, de la Jeune Chambre Economique, puis du Lions club féminin.
Une quête existentielle vers l’essentiel
Empreinte d’une spiritualité intense, forgée par les valeurs familiales du travail et des activités professionnelles à cent à l’heure, Monique saisit l’opportunité de la vente de ses entreprises en 2007 pour s’offrir enfin la quiétude du temps retrouvé en Espagne, aux côtés de son alter-ego, « à la ville comme à la scène », Robert, son mari. Soucieuse de ramener sa vie à l’essentiel dans une quête existentielle intime, cette personnalité réservée, libre et spontanée, déploie alors sa créativité dans la musique, avant de l’exprimer sur ses toiles. Vivement encouragée par des artistes et personnalités internationales aux sensibilités variées à l’image de la chanteuse Jeane Manson qui vient de lui ouvrir les portes de sa galerie-boutique à Peralada en Espagne, elle s’offre enfin le luxe du lâcher-prise dans des peintures qui illustrent son appétence innée pour la colorimétrie, mais aussi et surtout son désir de transmettre, avec humilité, générosité et sens du partage, des atmosphères positives et des instants de bonheur, dont nous avons tous tellement besoin pour construire avec nos enfants « le monde d’après ».
Sa première grande expo chez Jeane Manson
Du 10 au 23 juillet 2021, c’est donc dans la galerie de Jeane Manson « El Raco de Guadalupe », que MONIK expose son travail aux yeux du grand public pour la toute première fois, avant de partir pour Paris sur les Champs-Elysées dans une autre galerie réputée. Invités à découvrir ses oeuvres en avant-première, à quelques jours du vernissage, nous avons pu questionner l’artiste sur sa rencontre avec la chanteuse de gospels : « La première fois, c’était en 1988. J’étais invitée par Jean-Yves Thual au théâtre Marigny où il était partenaire de Jeane dans « l’Homme de la Mancha ». Je fus subjuguée par sa beauté et son talent. En backstage où j’ai eu la chance d’aller, j’ai découvert et apprécié sa gentillesse et son sens de l’autre. Et puis nous nous sommes perdues de vue jusqu’en 2007 où nous sommes installés à Rosas. Nous nous sommes retrouvées par la suite à Peralada, ce magnifique petit village où elle habite et depuis nous nous fréquentons régulièrement. C’est une personne délicieuse qui travaille encore beaucoup, guidée par Sophie, son manager, charmante et dynamique. Jeane est comme nous, très proche de la nature, de ses chevaux, de ses chats et toujours prête à défendre les plus faibles avec ce grand cœur qui la caractérise. Elle m’ouvre les portes de sa maison pour ma première exposition, je lui en serai éternellement reconnaissante. Sa galerie-boutique à Peralada « El Raco de Guadalupe » au pied de l’église San Marti est déjà la galerie de l’exposition permanente de Chris Stevens qui n’est autre que la jolie maman de Jeane et de sa sœur Barbara ». Quand deux femmes de talent se rencontrent, cela donne forcément de très beaux résultats. Comme nous, si vous passez en Espagne cet été, ne manquez pas cette exposition haute en couleurs et en émotions.
Valérie Loctin
Plus d’infos : Galerie de Jeane Manson « El Raco de Guadalupe » : 1 placa Ramon Montaner à Peralada (mitoyen de l’église San Marti), exposition été 2021 de MONIK, tous les jours du 10 au 23 juillet 2021 de 11h à 14h et de 17h à 20h (jeanemanson.com et monik.art@outlook.fr)