Mercredi 6 octobre est la Journée nationale des Aidants. L’occasion de faire le point avec la Fondation Médéric Alzheimer sur les difficultés rencontrées par celles et ceux qui accompagnent leurs proches au quotidien, souvent au péril de leur propre santé, et les solutions pour les soulager dans leurs tâches.
Fréquence et intensité de l’aide apporté à la personne qu’ils accompagnent, répétition des tâches quotidiennes, charge mentale ressentie… le quotidien des aidantes et aidants est lourd ; plus encore lorsqu’ils travaillent et s’occupent d’un proche vivant avec la maladie d’Alzheimer. 74% des aidants d’une personne vivant avec des troubles cognitifs déclarent devoir être joignables à tout moment et 20% déclarent que leur état de santé s’est globalement dégradé au cours des deux dernières années.
Des clés pour faire face à l’épuisement
« Epuisement, altération de la relation avec leur proche, difficultés à gérer les nuits… On imagine difficilement ce qu’implique le soutien d’une personne vivant avec la maladie d’Alzheimer », déclare Hélène Jacquemont, présidente de la Fondation Médéric Alzheimer. « Pour aider et soulager ces aidants, des solutions d’accompagnement et dispositifs dédiés existent. Ce qui est moins connu, en revanche, c’est que les interventions non médicamenteuses ne sont pas uniquement dédiées aux patients, elles sont aussi très bénéfiques pour améliorer la qualité de vie des aidants et renforcer la relation avec la personne aidée », explique-t-elle.
A l’occasion de la journée mondiale des aidants le 6 octobre, la Fondation Médéric Alzheimer rappelle que l’activité physique adaptée, les interventions assistées par l’animal, l’art-thérapie, la stimulation multi-sensorielle par exemple… peuvent être proposées aux aidants ou réalisées en binôme aidant-aidé. Ces interventions non médicamenteuses sont présentées sous forme de fiches pratiques «grand public» gratuites et téléchargeables sur le site de la Fondation Médéric Alzheimer : https://www.fondation-mederic-alzheimer.org