Lorsque le décès d’un proche survient, la période qui s’ensuit est complexe, d’abord émotionnellement, mais aussi d’un point de vue administratif. Outre la douleur et le bouleversement produit, vient la question de l’organisation des obsèques.
EEn effet, il n’est pas facile pour les familles de s’y retrouver et elles peuvent vite être perdues dans un environnement qui leur est inconnu. Afin d’y voir plus clair, Alanna , la plateforme incontournable pour accompagner les familles à traverser un décès, présente 5 conseils pour s’assurer que les funérailles se déroulent dans de bonnes conditions.
Prendre connaissance de la volonté du défunt
Qu’elles étaient exprimées à travers une lettre, un testament, ou au détour d’une conversation, mettre en place les dernières volontés d’une personne décédée est primordiale.
En effet, celles-ci permettent, d’une part, d’organiser une cérémonie fidèle à la personnalité du défunt et d’autre part de se décharger l’esprit d’un lourd fardeau, celui de décevoir ou de ne pas faire des choix qui soit adapté…
Si le défunt n’a laissé aucune indication sur l’organisation des funérailles, la décision appartient à sa famille. En cas de désaccord, c’est un juge qui prend les décisions. Il devra être saisi grâce à une assignation par huissier ou une requête déposée au greffe du tribunal.
Ce dernier tranchera (dans la majorité des cas en faveur du conjoint) dans les 24 heures qui suivent. Cependant, en cas de non-respect des directives, la sanction pénale est de 7 500 € d’amende et jusqu’à six mois d’emprisonnement.
Évaluer le prix des obsèques
Très peu de personnes ayant vécu un deuil sont capables de définir le montant exact d’un enterrement. Pourtant, il s’agit d’une information pertinente afin de pouvoir gérer au mieux la cérémonie de départ.
Aujourd’hui, on estime le prix d’un enterrement entre 4 950 € et 7 530 € en Île-de-France contre 1 980 € à 6090€ en province. Les frais pour une crémation quant à elle peuvent se situer entre 2 340 € et 6 270 € en région parisienne et entre 2 670 € et 4 190 € en province.
Il est conseillé de faire établir 3 devis détaillés auprès de différents prestataires afin de bien comprendre à quels services correspondent le montant réclamé, et si les prix indiqués sont compétitifs. Se pose ensuite la question du financement, plusieurs solutions sont possibles :
- Les obsèques peuvent être financées par le défunt au préalable et de son vivant… ou non ! En effet, si la personne décédée n’est pas mise en place d’assurance pour ses funérailles, il est possible d’utiliser une partie des sommes restantes sur son compte bancaire.
- Les obsèques faisant partie des obligations alimentaires des enfants à l’égard de leurs parents, les héritiers doivent obligatoirement assurer leur financement, même si ces derniers ne veulent pas toucher à l’héritage.
- Si le coût est trop onéreux, une demande de prise en charge signée de tous les héritiers est possible. Elle sera alors transmise à la banque par le notaire. À moins que l’un d’entre eux ne fasse l’avance des frais : celle-ci constituant une charge de la succession, les autres héritiers devront lui rembourser la part qui leur incombe.
- Il est possible de demander des aides, mais ces dernières ne sont pas automatiques et sont accordées au cas par cas. Ces dernières peuvent venir soit de la mairie, soit de la Caisse nationale d’assurance vieillesse.
Bien choisir ses preneurs
Depuis 1993, la loi française est mise fin au monopole communal du service des pompes funèbres. Aujourd’hui, les familles peuvent engager les prestataires funéraires de leur choix.
Une fois le décès déclaré, les établissements de santé, les mairies et les chambres funéraires doivent présenter aux familles la liste des entreprises de pompes funèbres habilitées. Malgré le bouleversement qu’un décès peut engendrer, il est important de prendre le temps de réaliser une cérémonie qui respecte au mieux la personnalité du défunt.
En effet, la cérémonie funéraire est la plus belle manière de rendre un dernier hommage. Musique, bougies ou encore des fleurs, il s’agit d’un véritable moment de célébration et de se souvenir qui, une fois les obsèques terminées, est difficile à réitérer dans le temps. À noter que le démarchage commercial funéraire est strictement interdit en France.
Ne pas négliger les hommages en ligne
Internet rend éternel ! En effet, l’hommage en ligne permet de conserver la mémoire d’une personne disparue. Grâce à ces pages de recueil en ligne, il est possible pour les familles de raconter des anecdotes, des moments forts passés avec elle, de collecter et rassembler des photos…
Internet devient alors le gardien de la mémoire de chaque souvenir précieux. De plus, un hommage en ligne permet de célébrer l’existence d’une personne quelque soit son rythme ou sa zone géographique.
Cette démarche peut être grandement bénéfique pour aider les personnes éloignées à faire leur deuil. Un hommage sur internet peut avoir une durée de vie illimitée. Chez Alanna par exemple, lorsqu’un espace dédié à un être perdu est créé, il reste ouvert et disponible tant que l’administrateur le décide.
Ainsi, chacun peut se manifester et se soulager, même des années après le décès. À la manière d’une personnalité publique qui possède sa propre page wikipédia, on peut tout à faire mettre en lumière la vie du défunt et créer un patrimoine et un héritage culturel autour de ce dernier.
Finalement, on mérite tous d’avoir une trace de nos vies. Elles sont, pour la famille, bien plus importantes et permettent de transmettre le souvenir de génération en génération. Une fois renseignées sur un site, les histoires se conservent, peuvent être alimentées et partagées. On peut ainsi commencer à tisser sa généalogie, comprendre d’où l’on vient.
Être accompagné dans la durée
Bien que le deuil soit très individuel et très personnel, y compris au sein d’une même famille, un moyen de mieux accepter un départ et de le vivre sereinement est de mettre en lumière la vie de la personne et de disposer d’un lieu de recueil chaleureux.
Surtout quand cet espace en ligne devient aussi un lieu qui rassemble la famille et permet d’obtenir du soutien dans la durée. Le premier des sentiments éprouvés lors d’un décès est un sentiment d’abandon, de solitude, aussi, permettant à chacun de participer, de se montrer utile et présent peut aider à combler ce vide.
En moyenne, la gestion du décès est prise en charge par 4 personnes, c’est pourquoi Alanna a prévu une plateforme avec une dimension collaborative : partager, échanger, communiquer, agir à plusieurs, avancer ensemble sur les démarches administratives, répondre de manière centralisée et collectif aux messages de condoléances, …. sont autant de fonctionnalités très pratiques que l’on peut trouver sur cette plateforme.
A propos d’Alanna
Alanna est la plateforme pour accompagner les familles à traverser un décès incontournable, créée en 2021, par Marie-Bérengère Salmon et Baptiste Rippes. Elle permet aux personnes de se réunir autour d’un proche disparu, et offre des outils et des services qui modifient l’organisation et apportent du soutien.
Alanna , est un service gratuit, et apporte des outils de communication simples et instantanés. Hébergée à Euratechnologies, elle est lauréate Pépite du prêt d’honneur Hodefi qui récompense les startups innovantes et à haut potentiel.
Alanna enregistre des connexions depuis plus de 130 pays du monde, la France représentant 82 % des volumes. Cela démontre bien l’intérêt de la dimension sociale et digitale, car de nos jours, les familles sont dispersées.