Fatigue, mal au dos, digestion difficile… la réflexologie peut soulager simplement et sans danger de nombreux petits maux. Le principe ? Appuyer sur des zones précises des pieds aide d’autres parties du corps à aller mieux. On fait le point !
DU RÔLE MOTEUR DES PIEDS
Les pieds seraient la représentation miniature du corps humain et porteraient en eux la mémoire de l’organisme. On retrouve la notion d’énergétique chinoise, avec le yin la terre et le yang le ciel sans oublier les cinq éléments eau, bois, feu, terre et métal. En agissant sur le rééquilibrage des différentes zones de notre corps, il serait ainsi possible d’éviter le développement de maux plus graves, conséquences de ces dysfonctionnements de départ. Les réflexologues reconnaissent tous cependant que lorsque le mal est déjà avancé, leur science ne peut qu’avoir un rôle d’accompagnement.
DÉBLOQUER DES NŒUDS
Le réflexologue agit sur le corps humain, ses organes en particulier par un toucher spécifique sur certaines zones. Ce toucher spécifique libérerait des facultés d’auto-guérison permettant de soulager des tensions, des déséquilibres sans aucun traitement allopathique. La plus connue est la réflexologie plantaire. Chaque zone privilégiée des pieds sur laquelle le spécialiste travaille est supposée contenir la représentation de la totalité du corps par zone. En massant de façon particulière certains endroits, il serait ainsi possible d’agir sur les organes par exemple, ou de débloquer des nœuds douloureux.
DIFFÉRENTES ÉCOLES & PRATIQUES
• L’école chinoise est la plus connue, et la plus ancienne. La médecine traditionnelle chinoise agit ainsi par pression. Des pressions très fortes et le praticien peut utiliser des outils (en bois généralement) pour appuyer plus profondément.
• L’école américaine ou méthode Ingham suit une voie beaucoup plus douce et conforme aux Occidentaux que nous sommes. Les pressions sont souvent dans ce cas rapides et faites avec le gras du pouce. L’objectif est de drainer les toxines accumulées dans une zone encombrée du corps.
• L’école sud-africaine est orientée vers la découverte des émotions profondes et procède plutôt par pressions très douces, proches du massage.
• L’école dite intégrale ou tibétaine fait quant à elle des points de pression sur tout le corps.
QUID DE LA TECHNIQUE PLANTAIRE
Il s’agit de la plus connue et certainement de la plus bienfaisante, en tous les cas, si l’on considère le point de vue du patient. Il est assez difficile de se masser soi-même les pieds. Quand on sait que le pied comprend plus de 7000 terminaisons nerveuses, il est compréhensible que le fait de les pétrir apportent un bien-être immédiat. Mais cela va bien plus loin ! Quelle que soit la méthode, le premier rendez-vous est celui de la découverte. Un entretien préliminaire a lieu avant tout. En ce qui concerne les pieds, un premier examen est réalisé avec travail sur les articulations et massage permettant de trouver si des « cristaux » sont présents, représentatifs de troubles de santé. Le pied et la jambe sont étirés et lissés, puis le pied entier est massé.
À L’ÉCOUTE DE NOS PIEDS
C’est à ce moment que se fait « l’écoute des pieds » qui permet entre autres de déterminer par quel pied le traitement commencera. C’est le pied le moins tonique qui doit normalement faire l’objet du début de la séance. La seconde phase consiste en un pétrissage des zones repérées, avec des pressions relativement fortes. En effet, une zone douloureuse signifierait que l’organe en question est trop actif et doit être « calmé » pour revenir à un fonctionnement normal. Dans ce cas, la pression s’exerce de l’intérieur vers l’extérieur. Au contraire, quand il s’agit de redynamiser une glande par exemple, la zone se travaille de l’extérieur vers l’intérieur.
DES SÉANCES BIENFAISANTES
La séance se termine habituellement par un lissage apaisant et relaxant. Le tout se passe dans un environnement calme, avec huiles essentielles, éclairage doux, en bref tout ce qui peu détendre le patient et le rendre réceptif. Lorsqu’il s’agit d’une séance de prévention, il est assez courant que le patient s’endorme. Cela dure environ une heure, parfois plus en fonction des douleurs découvertes. Les patients disent couramment qu’ils ressentent une impression de relaxation, de calme, voire de léthargie. Le réflexologue souhaite d’ailleurs connaître les conséquences du traitement pour la séance suivante.
En Europe, le premier traité a été publié en 1582 par les Dr Adamus et Atatis. La plus connue est la réflexologie plantaire, mais elle peut être palmaire, faciale et crânienne, sans oublier l’auriculothérapie par les oreilles ou la sympaticothérapie qui stimule par le nez à l’aide de petits stylets.
SOULAGER & RÉÉQUILIBRER
La réflexologie est supposée apporter un réel soulagement pour les maux de tête, les syndromes prémenstruel ou de péri-ménopause, sans oublier le stress, le mal de dos, la stérilité, l’arthrite, l’insomnie, les problèmes digestifs. Mais elle prétend également agir sur les troubles respiratoires, soulager les effets de la sclérose en plaques ou de la chimiothérapie. Les patients ont rapporté une baisse de l’anxiété et de la douleur, mais l’effet semble temporaire. Une autre étude a également mis en avant une réduction de certains symptômes du type nausées et fatigue. Le fait est que la réflexologie apporte un vrai apaisement. Le massage (y compris les pressions) apporte un certain plaisir qui permet de secréter des endorphines. Bonheur assuré ! V.D.